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Le chemin des Ecoliers
Mon Histoire Page 18

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Le climat se détériore à nouveau. Des heurts se passent avec mon frère aîné qui n’a jamais accepté cet état de fait, qui a très mal agis vis-à-vis de toi et surtout de maman et je trouve cela très décevant.
Bien sûr, je n’ai pas toutes les cartes en main. Moi aussi j’ai eu mes colères, ma rébellion, mon caractère de cochon mais je ne pense pas t’avoir jamais manqué de respect.
Il m’arrivait, dès que j’en avais l’occasion d’aller « piquer » tes bouteilles pour les vider dans l’évier…Parfois, tu m’énervais quand je voyais que tu ne marchais pas droit ou que tes phrases n’avaient pas de sens…mais jamais, mes autres frères et sœurs nous n’avons claqué la porte pour ne plus jamais revenir vous voir, même à votre mort…

Mon père n’a jamais eu le vin méchant. Il ne nous tapait pas. Il n’était pas tous les jours « bourré ». Il contrôlait.
Pourtant au fil des années, la maladie s’installait…

Pour maman, c’était la honte. Elle ne sortait que pour aller faire les courses, en vélo. Dès que nous fûmes en âge de rentrer tout seul de l’école, elle ne nous accompagna plus.
Elle n’avait que très peu d’amies. Si on peut appeler ça des amies… enfin des relations de voisinage.
Sa devise était : « que chacun balaie devant sa porte ».
Elle avait horreur des commérages. Elle préférait rester à la maison.
Mes parents n’ont jamais passé le permis, faute de moyens et peut-être que c’était aussi bien.
Les rares fois où elle s’est promenée à pieds avec son mari, ce dernier marchait devant elle à quelques mètres sans s’en préoccuper.
Même dans ces instants qui auraient pu être des moments de partage, la communion n’existait plus.