Ame_Mon_Histoire

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J’avais un exemple à tirer de Francis, plus que d’un père.

Valent, lui, je le voyais plus comme un grand frère que j’aimais beaucoup, mais plus tard, il fit des cours de cuisine à Besançon qui le fit partir de la maison. Là aussi il me manquait.

Faust, lui plus indépendant faisait sa vie entre l’école, les amis. Remarque ! Je le comprenais, car quand nous étions petits, notre père lui montrait plus souvent sa ceinture que des gestes d’affection.

J’ai toujours eu le sentiment étant petite, qu’il ne m’aimait pas du tout, mais c’est vrai qu’entre frère et sœur, il y en a souvent deux qui jouent le rôle de « chien et chat », ces deux-là pendant longtemps, ça devait être nous.

Je me rappelle, quand Francis s’est converti. Il appris la guitare. Parfois, nous allions à l’orée du bois et quand il jouait il me semblait ressentir la Paix de DIEU – la paix que JESUS lui donnait à travers les louanges. Dans ces instants tout paraissait s’effacer, les disputes des parents et les soucis d’école n’existaient plus.

La présence de DIEU dans son cœur se faisait sentir à un point que j’aurais aimé que ces moments là durent plus longtemps.

Ce n’est pas parce que tu es mon grand frère et que tu m’as demandé d’écrire sur la famille. Comment pouvais-je te positionner dans la famille ? Même maman elle me racontait que lorsque nous étions petits et depuis que je marchais sans son aide, tu t’occupais de moi réellement comme un super petit papa, du haut de tes dix ans, très protecteur et attentif à tout ce qui pouvait ou aurait pu m’arriver ; la petite sœur a dû en profiter mais mes souvenirs sont courts.