Aujourd'hui à l'air du covid ravageur, du "change tout": ton groove, ton mec, ta meuf, adopte l'idée qui passe elle fera de toi une personne vivante...
L'air de l'informatique individuelle qui travaille pour toi, sans oublier la téléphonie salvatrice qui nous maintien constament en alerte majeure donnent reelement, une impression d'enfin d'exister avec une une adrénaline continue...
Cet assistanat se révèle pour la plupart d'entre nous une aide précieuse pour la quête du graal... Recherche de la réponse absolue sur tous types de sujets en employant la triangulation extrême du statistiquement correct du moment.
L'équilibre entre le savoir faire et le savoir être s'amenuise pour faire place à un savoir virtuel imposé à celui qui s'inscrit dans ce nouveau cadre sociétaire sans maitriser les outils, ou plutot nous acceptons en quelque sortes de naviguer à l'aveugle.
Ces outils dépendent de facteurs dynamiques multiples, le plus souvent économique, mais pas que…
Le but pervers indirect étant de ranger dans des castes bien distinctes chaque individu en prônant le but louable de lui faire du bien, de lui apprendre à se connaitre ou se reconnaitre dans ce nouveau monde en lui donnant l’assurance qu’il sera mieux, reconnu et aimé en retour… De faire à sa place car nous explique-t-on aujourd’hui c’est tellement compliqué : toi, tout seul ! Il est impossible d’avoir une idée qui tienne debout tu es dépassé… Eh ne t’appuie pas sur tés intuitions, balaie tout on va bien faire à ta place, on contrôle la situation…
Quelle blague…
Que de chimères semblables on traversés les siècles passés, elles on réussit à aliéner un grand nombre des personnes de l’époque qui croyaient dur comme fer avoir raison et être les rois du monde, j’jusqu’à ce que tout disparaissent de la carte…Pourtant, ils ont bien existés, non ?
Le graal, la puissance maximale du système est atteinte quand l’auto persuasion, dirige l’individu sans l’aide de quoi que ce soit et que celui-ci devienne conforme à la « pensée universelle » du moment.
Malheureusement encore aujourd’hui il est de bon ton de se surpasser, en gommant tous les aspects individuels.
Nous nous persuadons que coexister à travers, ces nouvelles règles nous donnera la possibilité d’être aimé(e), reconnu(e), quelle naïveté de notre part.
Nous n’aurons pas le temps d’aboutir à quoi que ce soit, comme par hasard, les règles changent continuellement nous imposant insidieusement des adaptations continuelles et nous forçant à changer d’opinion et de comportement intérieur. Pour aller où ?
Pouvons-nous encore aujourd’hui parler en paraboles ou ce langage est-il trop vieux, inapproprié ?
Allé je me lance, je vous raconte ma petite histoire Imaginons :
Je suis aveugle, assis en bordure d'un chemin à cent pas de la d’une minuscule source d’eau potable, insignifiante, silencieuse, et je suis persuadé que je suis en chemin, traversant le désert du Néguev. Cest du moins ce que je crois vue les informations que j'entend de la part de mon application téléphonique dernière cri qui me dirige à la voix...
Un passant désirant se désaltérer arrivant à mon niveau s’émeut de ma condition, en s’approchant de moi il me suggère :
Que veux-tu que je fasse pour toi, je me rends à la source qui est à cent pas d'ici, à tu soif ?
Que répondre quand l’on est persuadé d’avoir une image juste, même si l’on n’est pas en mesure de contrôler si, par hasard, un ou deux satellites ont étés malencontreusement déplacés à notre insu, ce qui laisse à suposer que les informations que j'écoute continuellement sont fausses, elles existent, mais elles sont fausses.
A qui faisons-nous confiance ?
Il est urgent pour un tout un chacun de se poser cette simple question :
Ou est mon chemin, à moi ?
Est-ce au fil du hasard que ma vie doit se construire !
N’ai ’je pas en moi encore cette petite flamme qui me consume lentement, et me donne jour après jour, nuit après nuit, ce désir secret, obsessionnel, l’envie de rechercher inlassablement le sens ultime de Ma Vie !
Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira.
Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe.
Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ?
Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ?
Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent.
Matthieu 7: verset 7 à 11
Francisco B.