© Francisco B. - franciscob.ovh
Je suis en chemin et, Jamais seul.
Aussi longtemps que je me souvienne il me semble que je n'ai jamais été seul.
Hier, j'avais quatorze ans, et ce dimanche matin assis à l'arrière de la Peugeot 403 des voisins, j'étais prêt à vivre la journée de ma première communion qui devait se dérouler à Glère avec la présence de l'évêque de l'époque.
La Peugeot avait déjà vécu et malgré les deux pneus arrières usés jusque à la corde avec en prime des trous pour celui de droite de la grosseur d'une pièce de cinq francs, taconné à la hâte en rajoutant à l'intérieur un morceau de pneu le tout maintenu par une chambre à air réparée, regonflée pour la circonstance.
Il est vrai qu'à l'époque les voitures étaient rares et quand l'on nous proposait une place celle- ci ne se refusait pas. J'avais oublié, pas de frein sur la voiture pour ralentir, l'on rétrograde et pour s'arrêter, on coupe le moteur et d'un geste énergique on tire le frein à main et on attend l'arrêt complet, souvent le passager apportait un coup de main ce qui évitait au conducteur de s'emmêler les pinceaux dans ces mouvement combiné et salvateur. Mais, pourquoi je te raconte ça? Ah oui! c'est pour simplement te dire que les temps ont changé au cas où tu ne l'avais pas remarqué. Les commodités d'aujourd'hui sont sans commune mesure avec ces temps que j'appellerais "les prémices de l'indépendance"... > Lire la suite Savoir s’arrêter
Savoir oublier
Effacer les certitudes
Effacer les promptitudes
Pour faire place
Au langage
Simple
Sans détour
Sans contour
Et dans cette imperfection
Des jeux d’équilibre
Recomposer
Comme si on recomposait
Le langage originel.
Je suis souvent porté à croire que le contrôle de toute chose m'appartient. Pourtant dans certains cas ma certitude s'appelle illusion alors, je sors de ma coquille pour balayer le sable afin de retrouver en moi la grandeur de mes semblables.
J'ai passé presque un demi siècle à croire que la connaissance, l'intelligence assaisonnées d'un pseudo altruisme me permettait de dire que j'étais dans la vérité. De plus, je suis croyant... Aujourd’hui, rentré dans ce cercle vicieux, qui consiste à raconter avec véracité le pourquoi du comment me parait plus que surfait. Je suis fatigué, fatigué de porter ce sac qui ne m'appartient pas, fatigué d'essayer à tout prix d'avoir ou de donner raison à une analyse pressentie qui se révèle vérace.
J'avais oublié qu'une cymbale qui résonne sert à peu de chose, que rien ne se prouve, que le chemin s'éclaire seulement lors de " La Rencontre".
La grandeur de l'âme découle de cette rencontre intérieure, intime, avec le Créateur.
J’avais oublié que ce n’est pas moi qui ai trouvé mais plutôt Lui qui s’est présenté à moi.
Alors à qui la faute si tu ne le vois pas ?
Maintenant je ne fais plus de différence entre le visible, l’invisible, le néant et le tout.
L’Esprit voit les choses visibles et invisibles, et l’intelligence est là pour nous faire comprendre ce que nous avons vu.
Je souhaite que ton maitre mot soit patience, que ta quête s'appelle persévérance et que ton port se nomme tempérance. Comme je te l'ai déjà dit, si tu es venu jusqu'ici, saches que le hasard n'existe pas. Laisse le temps poursuivre son œuvre en toi jusqu' à ce que tes certitudes les plus profondes effacent les illusions et te conduisent vers l'essence même de ton devenir.
Francisco B.
Bienvenue sur Art Lakotas
Bienvenue à toi qui passe.
Qui que tu sois, saches que le chemin qui conduit Ici ne s'appelle pas Hasard. C'est juste le cours de ta vie qui t'invite à te poser ou plutôt à te Reposer à l'ombre de Celui qui n'a pas de Nom, à l'ombre de Celui qui murmure aurore en toi, et qui t'invite à sa rencontre.