Que de gens aujourd’hui vivent sans espoir. L’avenir leur paraît bouché.
Les jeunes ignorent si leurs diplômes les aideront à vivre ou même à trouver du travail.
L’information, par ses actualités, peut tout à coup, dénoncer à l’autre bout du monde une
Catastrophe aux conséquences inattendues pour nous.
Et puis à quoi bon vivre ? Disent certains.
A quoi servent toutes nos agitations et nos grands projets ?
Plus ça change et plus c’est la même chose !
Remarquez que ce pessimisme ne date pas d’aujourd’hui et c’est bien ce qui explique que tant de
Nos contemporains en soient atteints.
Au siècle de la science triomphante n’a-t-on pas vu deux terribles guerres mondiales et entre les peuples les plus civilisés ?
Depuis près d’un demi-siècle les idées inspirent toute une littérature qui souligne l’aliénation, la mystification, les frustrations de notre civilisation de consommation.
Nous devons refaire le monde et nous ne pouvons compter que sur nous.
Mais on se sent si faible devant les problèmes toujours plus vastes qui se posent de tous côtés.
D’autres certes, se montrent plus optimistes, mais sur quoi se fondent leurs espoirs.
Les évènements leurs en donnent-ils quelque raison ?
Nous, ici, nous chantons simplement, comme jadis les premiers chrétiens, notre joie. Pourquoi ? Parce que nous connaissons le CHRIST Vivant et que sa puissance s’est manifestée dans notre propre vie.
Nous croyons donc que notre monde ne s’en va pas à l’aventure, livré au hasard ou à l’aveugle fatalité.
Le monde a un seigneur, celui qui s’est montré et se montre toujours maître de la vie.
Et une de nos grandes joies c’est de pouvoir le dire à d’autres.
Si le boulanger vous donne un bon pain frais, ce n’est pas pour que vous le mettiez dans votre coffre pendant des jours.
Vous le retrouveriez moisi.
L’Evangile du CHRIST est un peu comme cela. Bien plus ! On s’aperçoit si on le partage avec d’autres que loin de diminuer, il se multiplie ! On peut en voir d’autres s’en nourrir et il paraît meilleur encore à celui qui le partage, au lieu de le garder pour lui tout seul.
Essayez !
Mes amis, nous affirmons que le CHRIST est toujours vivant et si aujourd’hui, il semble que notre civilisation occidentale s’en détache, qu’elle l’affirme mort, parce que nous l’aurions tué, il se passera peut-être à nouveau de que l’Angleterre connut au 18ième siècle.
Voltaire y vécut et y trouva la foi chrétienne tellement misérable qu’il annonça sa fin prochaine.
Or peu après survint le grand réveil méthodiste lancé par quelques intellectuels d’Oxford parmi le petit peuple ouvrier des mines et des usines. Et ce mouvement transforma l’Angleterre.
Une question se pose à nous : Où donc le CHRIST veut-il aujourd’hui conduire son action ?
Il est réel qu’elle s’étend dans certains états d’Amérique et au centre de l’Afrique. Mais peut-être aussi en France, justement à cause de tout ce désarroi des idées que nous connaissons.
Mais de toute manière nous crions avec joie, comme cette poignée d’humbles hommes et femmes dont le témoignage devait bouleverser le vaste empire romain il y a dix-neuf siècles : oui CHRIST est le Seigneur. Il est ressuscité. Il est vivant, tout proche de quiconque l’invoque.
Mais il y a bien plus encore dans l’espérance du chrétien. Aujourd’hui, en ce siècle matérialiste une question se pose à tous, comme toujours, celle de la mort.
Oh ! Certains des plus matérialistes y songent sans crainte, peut-être avec une certaine curiosité : Que sera ma mort ?
Mais la plupart sont pris par une sorte de nostalgie d’eux-mêmes : Que restera-t-il de moi et de toutes mes activités ou agitations ?
L’homme essaie toujours de se prolonger, au moins par ses œuvres d’art, son apport à la science, à la culture, à la reconstruction du monde.
Mais cela ne va pas bien loin ; de toute façon on ne sera plus là pour le savoir.
C’est ici que l’espérance chrétienne apparaît tout autre.
JESUS a promis aux siens la Vie Eternelle, ce qui veut certes dire qu’elle commence dès aujourd’hui, dans cette communion avec Lui et avec sa Vie qu’elle nous transfuse (pour ainsi dire) mais cette vie se perpétuera même par-delà la mort.
Peut-être avez-vous lu telle page des lettres de l’apôtre Paul, où, en prison, à la veille d’être jugé, ce chrétien chante sa joie !
CHRIST est ma Vie, dit-il : c’est Lui qui m’inspire et me protège et m’utilise en tout.
Si maintenant, je dois mourir, alors c’est bien ; la mort m’enrichira encore, car je serai auprès de CHRIST, je Le connaîtrai comme Il me connaît lui-même. Comment ne pas m’en réjouir et vous aussi, écrit-il à ses amis. Vous devez vous en réjouir avec moi !
Pour des millions d’êtres humains, au cours des siècles et au travers des continents, la mort a été saluée de la sorte comme l’entrée dans la Communion parfaite avec le DIEU de la Vie.
Et ceci me pousse nullement à mépriser notre existence actuelle sur terre mais cette attitude illumine tous nos actes ; elle donne à tout ce que nous sommes et tout ce que nous faisons cette importance que le moindre de nos gestes peut aider au règne de DIEU et que tout doit être jugé par nous à cette lumière de l’Eternité.
L’Evangile ne nous pousse pas pour autant à nous recroqueviller sur notre petit bonheur personnel. Car JESUS a toujours annoncé qu’Il reviendrait un jour sur cette terre pour y faire régner sa justice, sa paix et son Amour.
Ce fut une des grandes proclamations et assurance des premiers disciples, comme de JESUS Lui-même.
Le monde est mauvais : l’injustice y règne avec la souffrance mais le jour vient ( nous ne savons pas quand mais il peut venir aujourd’hui même).
CHRIST reparaîtra pour le salut du monde et sa transformation totale. L’aurore brillera bientôt. Veillons et tenons-nous prêts pour cette merveilleuse aurore.
On nous traite parfois de fous ou de mystiques, quand nous disons croire encore aujourd’hui à ces révélations du CHRIST. Et nous répondons simplement : JESUS a été Lui-même inspiré par elles ; Il les a enseignées et affirmées.
Or, tout ce qu’Il a promis et annoncé s’est réalisé, et continue à se éaliser aujourd’hui.
Pourquoi douterions-nous de cette espérance qu’Il a Lui-même lancé sur le monde, sur notre vie personnelle et sur la fin des temps ?
Un jour la souffrance, l’injustice, l’oppression et la mort elle-même seront anéanties, vaincues à tout jamais.
Il fait bon vivre quand cette Lumière éclaire notre route de chaque jour.
Peut-être ne connaissez-vous pas par vous-même cde Seigneur JESUS, le Maître de la vie ?
Alors c’est par là qu’il vous faut commencer. Lui seul peut vous certifier ces vérités.