Née de famille italienne, mes parents après leur mariage et après la guerre sont venus s’installer en France.
Arrigo, mon père d’abord Bûcheron et Agnese, maman, mère au foyer.
Francis, Valent, Faust, mes frères et moi, seule fille.
Maman a dû me garder en me tenant la main jusqu’à l’âge de cinq ans.
Quand un jour, il a fallu dormi seule dans ma chambre, ce ne fut pas franchement évident pour moi, trop brutale… Mais bon…
Petite, je me souviens avoir cherché l’amour de mon père en l’accompagnant parfois en voiture. Il lui arrivait d’aller devant l’usine Peugeot, je n’avais rien à y faire, mais j’étais là avec lui écoutant la musique italienne, sans parler. Rien que ça me suffisait et j’étais contente.
Sinon, je n’ai pas de souvenirs où il s’occupait avec gentillesse de nous car il s’énervait tellement souvent.
Ma grande angoisse en ce temps de jeunesse, était pour maman car elle avait une santé fragile. J’avais peur qu’il lui fasse du mal. Car maman avait toujours beaucoup de tension et lui arrivait de tomber par terre. J’avais peur qu’elle meure.
Par contre quand j’étais petite, Francis mon frère aîné était pour moi comme un papa, plus qu’un grand frère. Il m’emmenait promener et je pouvais parler avec lui en toute liberté.
Ces premiers cours de danse pris à Audincourt ! Cool, l’entraînement à la maison !