Alors cher père, que faisais-tu dans ces moments douloureux, lorsque tu voyais ta femme méprisée, ridiculisée par sa belle mère ?
Certainement que vous en parliez entre vous, car maman ne se laissait pas marcher sur les pieds.
Tu filais chez ta mère, te faire consoler et boire ton petit coup.
« Viens, mon petit, boit un coup, ça te fera du bien »
Si c’est ça devenir un homme !
Ou est-ce que déjà à cette époque, tu te carapatais avec ton vélo ou ton solex faire les « canis » du coin.
La fuite…la fuite…. Pour ne pas faire face !
Je n’ai jamais connu cette grand-mère et j’en suis fort aise. D’ailleurs, je n’ai connu aucun de mes grands parents.
Et cette grand-mère paternelle, si peu sympa, fut atteinte d’une grave maladie qui eu raison d’elle et l’emporta dans l’éternité. A-t-elle eu du repentir? DIEU seul le sait.
Ce qui est le plus admirable, ce fut ma mère qui la soigna pendant de longs jours, jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus rester chez elle.
Maman si imperturbable, parfois draconienne savait aussi donner de sa personne.