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Le chemin des Ecoliers
Mon Histoire Page 6

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Il n’y avait qu’une paie d’ouvrier à  la maison, il fallait assumer.
Une chose est indéniable, que j’ai toujours admiré chez mes parents, malgré les innombrables problèmes, le manque d’argent, le labeur quotidien, nous n’avons jamais manqué de rien, que ce soit vestimentaire ou alimentaire.
Tout autour de la maison, c’était du jardin où poussaient toutes sortes de légumes. On ne chipotait pas sur la nourriture et nous mangions ce qu’il y avait.
  
Il y avait aussi le verger, des arbres magnifiques (cerisiers, pommiers, pruniers).
Au printemps, c’était une explosion d’arbres en fleurs.
Qu’es-tu devenu, beau verger ? Il a fallu que des gens « super intelligents » décide un beau jour (année 1998-99) que tu avais fait ton temps, et que dorénavant une belle « super route » passerait à ta place.
Un crève cœur ! Il a fallu bien sûr qu’il choisisse de te détruire quand tu étais dans ton plus bel éclat.
L’homme sera-t-il un jour assouvi ? Toujours plus de routes, toujours plus de béton et après, on nous fait des sermons sur l’environnement !...belle foutaise !
Que DIEU ait pitié de nous !
Maman n’a pas voulu quitter la maison, quand tout fut détruit (verger, poulailler- écurie, jardins). Je ne sais comment elle a tenu, car malgré le fait qu’elle n’aimait pas cette maison  construite pat les grands parents, elle ne l’a jamais négligée et même l’extérieur était bien entretenu.
Quant à toi, tu n’étais déjà plus là, heureusement ! pour voir ce massacre, lorsque tout fut plus que néant. Tu aimais tellement ce verger, car ton père avait planté la plupart des fruitiers.
Nous nous sommes accordés à dire que tu n’aurais pas supporté cette tuerie. Quelle aurait été ta réaction ? Beaucoup de chagrins, j’en suis sûre…   
Quant à moi, je suis restée au moins quinze jours à ne pas rendre visite à maman.
Ils ont tué mon enfance…   
(Simple parenthèse)