Le père « ronchon » se plaisait à m’envoyer balader sans ménagement Dur…dur…
J’avais peur le soir, que maman ne revienne pas du travail.
Au collège, à part Myriam et son amie, tout le monde était méchant.
J’attendais impatiemment le week-end lorsque maman vous appelait et que vous veniez avec Yann, bébé. A ce moment là, la maison revivait et j’étais heureuse.
Puis, au fur et à mesure des années, cela fut de plus en plus dur pour moi.
Vers l’âge de 19 ans, je fus suivi par un psy. Maman lui expliqua que pendant des années elle eu peur que je meurs car ma grand-mère lui avait dit un jour :
- Si tu as une fille, tu lui donneras mon prénom sinon elle mourra.
Ma mère entra dans cette superstition, ce qui je crois me fut très néfaste. C’est pourquoi quand il fallut refaire ma carte d’identité, je fis mettre Ame et non Amélia et je ne mis pas de deuxième prénom.
La superstition fait beaucoup de mal, de génération en génération. Seul CHRIST peut en délivrer.
Je vais m’arrêter d’écrire, car si je continue, je ferais sûrement pleurer et certains souvenirs sont trop durs pour moi aujourd’hui à revivre. Il vaudrait mieux pour moi oublier et aller de l’avant.
Les hôpitaux…Les foyers ne sont pas des places pour des enfants. Que le Seigneur me garde de dire des bêtises… mais une petite fille de 6 ans passant des heures et des heures à appeler sa maman, griffant son visage, disant :
- Pas gentille, moi,
Et continuait à crier. Je la comprenais, moi, ma petite Fadoua, mais je faisais pire qu’elle pour me détruire, dans l’espoir de me faire une place.