En te regardant,
Mes souvenirs s’envolent
Et rejoignent
Les jours d’antan,
Où les tâches étaient pénibles
Mais, où il faisait bon vivre.
Au jour le jour,
Sans vanité, simplement.
Tout paraissait rassurant,
Le cœur se réjouissant
Des simples joies de la vie,
Où tout semblait tranquille.
Pourtant, aucune commodité,
Dans le vieux village isolé.
Mais l’amour y était plus grand
Que l’indifférence.
Vieux village, ton âme est partie,
Emportant avec toi les rires.
Tu agonises en silence,
Attendant désespérément
Que reviennent d’autres printemps.
Que les cœurs des êtres simples
Remplissent à nouveau
Tes murs gris et nostalgiques,
Et chantent le renouveau
De la vie.