Ils sont loin, très loin
 Les jours de mon enfance
 Et de mon adolescence,
 Où je pouvais avoir la naïveté
 De croire en l’humanité.
 La vie nous déroute,
 Et bien vite nous apprend,
 Que nous ne sommes
 Qu’une goutte, qui se perd 
 Dans l’immensité de l’univers.
 
Couleurs vives de l‘arc en ciel
 Ainsi sont mes souvenirs
 Malgré les pluies torrentielles
 Qui s’abattaient sur nos vies.
 Mais ma mémoire
 File à travers le temps
 Pour retrouver cette insouciance
 Qu’ont tous les enfants.
 
Toutes les difficultés cachées,
 Pour me protéger
 Des fardeaux trop lourds
 A porter.
 Merci à vous, parents,
 D’avoir surmonter 
 Toutes ces peines
 Sans que cela ne m’atteigne.
 Que je puisse vivre intensément 
 Mes années d’enfance
 Et être préserver des grands.
 
Aujourd’hui, que sont devenues
 Les leçons tirées du passé ?
 Ai-je su protéger 
 Mes enfants des absurdités
 Des grands, sans trop les impliquer
 Dans les tourments de la vie courante ?
 Pourront-ils, plus tard,
 Remonter le temps
 Dans le fond de leur mémoire,
 Et être dans la joie,
 En pensant à l’insouciance
 De leur enfance ?